mercredi 29 août 2007

Pèlerinage en l'honneur de Saint Roch 2007







Dimanche dernier, l'église d'Hergnies a accueilli 3 prêtres : l'abbé Dominique FOYER, directeur diocésain des pélerinages, l'abbé Jauer et l'abbé Richard GORSKI; et plus d'une centaine de personnes. L'homélie de l'abbé Dominique FOYER a été fortement appréciée où le prêtre nous a rappelé que Saint Roch fut un pélerin de l'évangile.


Après la messe, la procession s'est mise en place et elle a traversé quelques rues d'Hergnies. Il y eut deux reposoirs : la chapelle Notre Dame de Lourdes et la chapelle Saint Roch devenue reposoir Sainte Anne. La procession a regagné l'église ; il y eut le discours du président de l'ADAROCH, la bénédiction et la distribution des pains de saint Roch et la vénération de la relique. Rendez-vous a été donné le dimanche 31 août 2008 pour fêter à nouveau saint Roch d'Hergnies.


Belle journée où une fois de plus, la pluie ne fut pas au rendez-vous...

Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont préparé les cérémonies etaux pélerins qui sont venus prier ce dimanche.

samedi 25 août 2007


Fêtes en l'honneur de Saint Roch d'Hergnies
le dimanche 26 août 2007.
Messe présidée par l'abbé Dominique FOYER, directeur diocésain des pèlerinages, l'abbé Jean LECLERCQ, curé de la paroisse Saint François en Val Escaut et l'abbé Richard GORSKI en l'église Saint Amand d'Hergnies à 15h00
Procession de la statue et de la relique à travers les rues d'Hergnies à partir de 16h00
Vénération de la relique, bénédiction et distribution des pains de Saint Roch

Quelques anecdotes de 1849



Paroles contre Saint Roch.

A l'occasion de la quête qui fut faite pendant la bénédiction de la chapelle, un certain individu surnommé "Bayonne" de la ville d'Hergnies se permit de tenir de quelques propos indécent. Il en fut bientôt puni ; au milieu de la nuit suivante, il fut frappé d'une frayeur si grande qu'il se leva de son lit comme un homme tout éperdu et vint à la chapelle pour demander pardon à Saint Roch des injures qu'il lui avait dites. Pensant qu'après quelques prières avoir suffisamment réparé sa faute et recouvré le calme, il retourna chez lui. Mais à peine se fut-il replacé dans son lit qu'un trouble encore plus grand s'empara de son esprit et le voilà qu'il saute de son lit, court dans les rues et vint dans cet état à la chapelle de Saint Roch puis court chez sa mère et revint à sa maison avec tous les signes d'une aliénation mentale. Tout le jour du vendredi se passa dans une grande agitation. Le samedi, on vint prier l'Abbé Pouillaude de le voir. Celui-ci lui dit qu'il devait se réconcilier avec Dieu par la confession (devoir qu'il n'avait pas rempli depuis plusieurs années). Il le fit le lendemain. Le dimanche lors de la messe, ses agitations disparurent entièrement.

Arbre prétendu miraculeux.

"Le peuple est toujours porté à voir du mystère et du merveilleux dans les choses les plus ordinaires pour peu que les circonstances l'y engagent. Quelques jours après la procession de Saint Roch, un orme voisin de la chapelle vint à perdre sa sève de son écorce déchirée. La sève assez abondante qui s'échappait en écumant, faisait entendre le frémissement d'une eau bouillante. On ne manqua pas de voir dans ce fait un renouvellement de la fontaine jaillissant miraculeusement dans le bois de Plaisance pour désaltérer Saint Roch. Le bruit s'en répandit autour. L'Abbé Pouillaude alla visiter cet arbre prétendu merveilleux et n'y découvrit rien que du naturel et même très ordinaire…"

vendredi 24 août 2007




"C'est alors que la famille Pouille-Défernez offrit donc le terrain situé, aujourd'hui "Rue Carpeaux" (anciennement Rue Saint Roch) où se trouve toujours la chapelle Saint Roch. Pourvu d'un beau terrain, d'une belle statue de Saint Roch et de matériaux suffisants, je posai la première pierre le lundi au matin 30 juillet et tous les ouvriers, les fermiers me secondèrent, si bien quelle fut terminée en douze jours de travail, c'est-à-dire le quatorze du mois d'août et bénite, comme je l'avais annoncé, le 16 du même mois, jour de Saint Roch."

Le jour de la Saint Roch, dès quatre heures du matin, une foule remplie d'enthousiasme s'occupait à tresser des guirlandes de fleurs, à élaborer des arcs de triomphe, à chercher des branches couvertes de feuillage, à les planter comme des haies vives, tout cela pour embellir les voies du passage de la procession.

"La bénédiction de la statue de Saint Roch et de la chapelle ne devait avoir lieu qu'à quatre heures de l'après-midi mais pour rendre la fête complète et pour attirer la bénédiction de Dieu sur la paroisse, j'ai voulu chanter à dix heures du matin une messe très solennelle. M. le curé de Château l'Abbaye et M. le Vicaire d'Hergnies y ont fait diacre et sous diacre. L'église était tellement pleine de peuple que M. le doyen de Notre Dame de Valenciennes m'a dit avoir eu peine à pénétrer jusqu'au chœur."


"A peine trois heures de l'après-midi avaient-elles sonné que déjà une multitude envahissait l'église et déjà une demi-heure avant les vêpres, une foule deux fois plus nombreuse que celle qui avait pu pénétrer dans l'intérieur de l'église stationnait sur son pourtour. Les personnes étaient entassées, empaquetées, l'air était si échaudé qu'on étouffait, le cœur faillissait à bien des personnes."

Pour abréger une situation si pénible, on ne chanta que le premier psaume des vêpres et le Magnificat puis le doyen bénit la statue de Saint Roch. L'Abbé Pouillaude fit un sermon qui fut écouté avec un recueillement vraiment admirable même de ceux qui étaient hors de l'église.

Aussitôt après le sermon, la procession défila non sans peine au milieu d'une foule trop compacte pour la laisser libre dans ses mouvements. Ce n'est qu'arrivée sur la place qu'elle put s'étendre et se développer à son aise. Alors elle présenta en des plus beaux, des plus majestueux, des plus religieux et des plus touchants spectacle que puisse contempler un chrétien, qu'on se figure lumineuse place d'Hergnies littéralement couverte d'une multitude, revêtue des plus beaux habits de fête, mais priant, mais recueillie et contemplant avec admiration la belle distribution et la marche solennelle de la profession qui la traversait en l'emmenant avec elle : huit bannières dont quatre rouges et quatre blanches, flottaient chacune devant, autant de statues de Saints comme pour leur servir d'étendards, les statues reflétaient au loin l'éclat de l'or dont elles sont recouvertes, tous les objets pieux portés par des hommes, des jeunes gens, des jeunes filles choisis parmi les familles les plus honorables du village ; marchaient devant la nouvelle statue de Saint Roch. L'Abbé Pouillaude écrivit : "pour moi, il me semblait alors que le ciel avait déporté plusieurs de ses habitants pour venir faire escorte au héros de notre fête, Saint Roch, et l'aller mettre en possession du monument qu'on venait d'ériger en son honneur".


On voyait encore devant la statue de Saint Roch, un groupe de jeunes filles revêtues de robes et de voiles blancs portaient en cérémonie, chacune un des objets donnés en présent à la nouvelle chapelle : une nappe et une garniture d'autel, neuf globes en verre, autant de beaux bouquets et de vases en porcelaine dorée, quatre chandeliers, en tout trente pièces différentes. Les maçons d'Hergnies, en récompense de leur courage et de zèle à bâtir la chapelle, avaient l'insigne honneur de porter la nouvelle statue et s'acquittaient de leur charge avec beaucoup de dignité. Un nombreux clergé composé de trois doyens, neuf prêtres, trois séminaristes venait ensuite, chantant des psaumes et enfin le conseil municipal fermait, avec la gravité qui lui convient, cette imposante marche.

Un soleil à demi voilé, dans un ciel pur toutefois, laissait tomber sur le cortège cette lumière douce qui donnait à tous les objets une teinte des plus agréable. L'air des plus serein donnait un souffle si léger qu'il balançait à peine mollement les bannières comme pour faire un charme, de plus en montrant les doux reflets de la soie, tout en permettant à la voix du clergé de porter dans tous les cœurs les sons de la prière et à la belle cloche du village d'annoncer au loin le bonheur de ses habitants.

Lorsque la chapelle fut bénie, la statue de Saint Roch et tous les dons qu'on lui avait offerts, furent déposés sur son autel. Un chœur de jeunes filles du village formé par les soins de M. Delcourt de Péruwelz et accompagné de six à huit instruments exécutèrent en trois parties un beau cantique en l'honneur de Saint Roch et la procession se remit en marche vers l'église pour y recevoir la bénédiction du Très Saint Sacrement après quoi tout le monde se retira joyeux
et édifié. Il était six heures et demie du soir.

Jamais les habitants d'Hergnies qui ont été témoins de cette auguste cérémonie n'en perdirent le souvenir.

mardi 21 août 2007





La statue représente Saint Roch montrant sa plaie à la jambe, et contrairement à la plupart des statues des saints, il regarde sur le côté gauche et non soit les yeux au ciel ou regardant à terre. La statue de Saint Roch était accompagnée d'un chien en bronze (disparu aujourd'hui).

L'emplacement de la chapelle restait le problème pour que l'œuvre de tout village puisse s'accomplir. Mais comme dans toute belle entreprise, des complications apparaissent : où allait-on ériger la chapelle ? . "Jusque-là, comme on le voit, tout s'arrangeait merveilleusement trop bien même car il faut à une bonne œuvre des contradictions. Il nous en vint d'assez fortes, mais qui ne ralentirent pourtant pas la marche des choses. Nous n'avions aucun terrain désigné pour y bâtir la chapelle. Je ne voulais pas la placer sur un bien communal parce que dans l'état de division où se trouve la commune, l'administration actuelle, en considération de l'opposition qui lui est perpétuellement faite, n'aurait pas voulu prendre sur elle de laisser bâtir une chapelle sur un terrain communal sans une autorisation en bonne et due forme. Mais passer par la filière de l'administration si encombrée d'obstacles, c'est se traîner plutôt que marcher, c'est s'exposer, en laissant refroidir l'ardeur des habitants à n'avoir plus rien d'eux que de l'indifférence…

M. le maire Doffenies m'avait offert un terrain tenant à sa maison et donnant sur le marais des Allués mais le trouvant trop petit pour mon plan, je l'ai refusé. Sachant que la plupart des fidèles désiraient voir bâtir leur chapelle au coin de la grande place entre les habitations de M. Hautecœur-Brouillard et Dubruille-Hautecœur. J'allai demander à M. Hautecœur-Brouillard l'angle de son jardin qui occupe cette position. Il m'accorda en présence de sa femme à qui la terre lui appartient et il était convenu que j'annoncerai cette donation le dimanche 22 juillet au cours de la messe. Mais quand le neveu revint, tous nos arrangements furent brisés et M. Hautecœur vint le samedi au soir me retirer la donation ou pour mieux dire, il eut l'imprudence de médire qu'il ne m'avait rien donné. On ne saurait croire combien cette déloyauté me fit de la peine. Une autre peine, et qui tenait de l'angoisse, c'était de n'avoir aucun emplacement à annoncer aux paroissiens que d'autre part, je pressais si vivement de mettre la main à l'œuvre lorsque le dimanche 22 juillet à cinq heures du matin, M. le vicaire m'apprit que les deux frères Dupont du marais des Allués désiraient donner un terrain vis-à-vis leurs portes et y tenant. Nous nous transportâmes aussitôt sur les lieux. La terre fut, en effet, donnée par les deux Dupont en présence de leurs femmes et comme elle était convenable, je l'acceptais et j'annonçais la donation à la première messe du dimanche 22 juillet. Ma joie ne devait pas durer longtemps à peine une demi-heure sitôt écoulée depuis la messe que Joseph Dupont vint comme Hautecœur violer son contrat, m'alléguant pour raison que s'il faisait une pareille chose, ses enfants le maudiraient et que d'ailleurs, n'ayant rien écrit, il n'était nullement tenu à garder ses conventions et je fus obligé, bon gré mal gré de publier à la seconde messe que je n'avais plus de terrain que Joseph Dupont me l'avait repris. Dire combien cette conduite indigne attira du mépris sur son auteur, c'est chose impossible ; toutefois, ce n'était là qu'un commencement des peines qui lui étaient réservées. Trois semaines environ après sa déplorable action, ses deux enfants âgés de deux ans moururent et leurs cadavres furent apportés ensemble dans l'église le dimanche, à la première messe, Joseph Dupont n'a plus d'enfants ! Ces deux morts si inattendus causèrent dans le village la terreur salutaire qu'occasionna dans l'église naissante la mort d'Ananias et de Saphire… L'important, au milieu de toutes ces contradictions, était de ne pas laisser décourager la paroisse. Je leur dis qu'habitué depuis longtemps à lutter et à combattre, je ne me laissais déconcerter par quoi que ce soit. Dès que j'avais entrepris quelque chose de bien, que j'espérais en Dieu et qu'il pourvoyerait… Tous ces discours et les circonstances qui les occasionnaient, enflammaient les désirs du peuple. On ne s'entretenait plus que de la chapelle Saint Roch. Aussi, mon espérance ne fut pas trompée. Immédiatement après la seconde messe, M. Pouille vint m'offrir un terrain. Le temps pressait, pourtant je ne me hâtais pas d'accepter la terre qui m'était offerte parce que d'abord, elle se trouvait tout à fait hors la voie de procession et en plus près d'un cabaret, celui de M. Tranchant-Boulanger. Je rendis compte de tout cela à la grande messe ajoutant que j'espérais mieux pour les vêpres. En Effet, M. Pouille vint me retrouver à midi pour me présenter la belle terre … mais il le fit avec une générosité digne de remarque. Vous pouvez, me dit-il, M. le curé choisir l'emplacement qui vous convient dans la pièce de terre et prendre hardiment tout ce qui vous est utile pour la chapelle. une aussi noble libéralité me fit bien au cœur et aux vêpres, je pus annoncer avec joie cet heureux dénouement à mes paroissiens. Là, leur dis-je, nous sommes sur un bon terrain, M. Pouille est un honnête homme, il ne dédira pas !"

lundi 20 août 2007

Quelques photos au pèlerinage de Notre Dame de Bonsecours en Belgique






Le 1er Juillet 2007, quelques membres de l'ADAROCH se sont rendus, à l'invitation de l'abbé Philippe DEMYNK, au pèlerinage en l'honneur de Notre Dame de Bonsecours avec la bannière ainsi que la relique.


Merci à Bonsecours pour son accueil... et rendez-vous à Saint Roch le 26 août 2007 à Hergnies.


D'autre part, il y a en ce moment même, le pèlerinage à Notre Dame de Malaise à Bruille Saint Amand et tout particulièrement la neuvaine.

Histoire de la chapelle Saint Roch d'Hergnies






A la mémoire de l'abbé Fabien Carlier et à l'abbé François Pouillaude



En 1849, Hergnies, comme dans une grande partie des villes du Nord de la France, subissait les ravages du choléra. Beaucoup de personnes mouraient de cette maladie contagieuse. Ce fléau toucha notre village et plus particulièrement durant le mois de juillet 1849.


D'après les recherches de M. Bauvois, en 1849, les registres d'état civil indiquent 141 décès cette année-là au lieu de 55 à 60 décès enregistrés en moyenne pour les autres années, sur une population de 3.000 habitants. Sur le mois de juillet 1849, on enregistre 23 décès (de moyenne d'âge : 36 ans) et 18 décès au mois d'août.


A cette époque, la médecine ne pouvait guérir ces pauvres gens. Le seul remède fut de prier Saint Roch. L'Abbé Pouillaude, alors curé de la paroisse d'Hergnies, proposa de réciter une neuvaine en l'honneur du saint guérisseur pour le 11 juillet à l'effet d'obtenir la cessation du fléau. "Une estrade superbe destinée à recevoir l'ancienne statue de Saint Roch et à l'offrir pendant neuf jours à la vénération des fidèles, fut déposée en avant du chœur près de la balustrade. Deux exercices publics furent donnés chaque jour pendant la neuvaine ; l'un à six heures du matin, l'autre à huit heures le soir. Au premier, on chantait après la première messe les litanies à la sainte Vierge, puis tout le clergé allait processionnellement à l'autel Saint Roch. Le célébrant encensait la statue du sain et on terminait par l'antienne et l'oraison en son honneur. Au second exercice, j'ai d'abord pour inciter la dévotion des fidèles, lu, en deux fois la vie de Saint Roch tirée des exercices de piété… et puis pour les inciter à la contrition et à la pratique d'une sainte Vie, je leur ai lu pendant les sept autres jours les motifs de contritions de M. Humbert, lesquels j'entremêlais des réflexions appropriées aux circonstances.


Après la lecture, on récitait auprès de la statue de Saint Roch les litanies des saints et toutes les prières qui suivent (en français) puis on chantait l'antienne et l'oraison propre du saint, on encensait la statue et enfin on allait terminait l'exercice par la bénédiction du saint Sacrement au chant du Parce Domine. La neuvaine a été bien suivie, l'église regorgeait de monde à chaque exercice, surtout à celui du soir et j'ai tout croire qu'on a bien profité des instructions qu'on écoutait toujours avec la plus religieuse attention, ce qui me donne à espérer qu'un jour, les saluts du carême seront bien fréquentés".


Saint Roch ne resta pas sourd à l'appel des Hergnisiens qui l'invoquaient. "Une chose bien remarquable et surtout bien consolante, c'est qu'à dater de l'ouverture de la neuvaine nous n'avons pas eu, pendant trois semaines, un seul cas de choléra. Depuis lors jusqu'au 15 septembre, nous avons bien eu à la vérité, plusieurs cas et quelques morts, mais qui ne présentaient plus les caractères alarmants qu'offrait l'épidémie à son début."


L'abbé Pouillaude proposa l'achat d'une nouvelle statue; "On a vu plus haut qu'avant l'invasion du choléra à Hergnies. J'avais fait une quête à l'église pour la restauration de l'ancienne statue de Saint Roch et que cette quête avait rapporté 29 F. Voyant les habitants si bien disposés pendant la neuvaine, je leur proposais quelque chose de mieux : c'était de faire offrande à Saint Roch d'une nouvelle statue mais plus grande et plus belle que l'ancienne. A cet effet, j'ai fait placer un plat sur l'autel de Saint Roch et exhorté les fidèles à y aller déposer leurs dons. 49 F ont été ainsi recueillis pendant la neuvaine".


Pour remercier Saint Roch, le maire d'Hergnies, M. Doffenies, lança une souscription pour la construction d'une chapelle. "…Mais sur ces contrefaits, voilà qu'une proposition bien autrement importante, émise par monsieur le maire Doffenies, circulait dans tout le village. Il s'agissait de bâtir une chapelle à Saint Roch. J'allai trouver M. le maire pour savoir de lui si ces bruits avaient quelques fondements et j'appris avec joie, que non seulement ils étaient fondés mais même que M. le maire était disposé à faire en personne une souscription dans tout le village pour l'érection de la chapelle. En conséquence à l'instruction de la clôture de la neuvaine, j'annonçais le dessin de bâtir une chapelle et l'ouverture d'une souscription. Dès le lendemain matin, vendredi 20 juillet, M. Doffenies accompagné de M. le vicaire se mit en à parcourir le marais à bosser et le long marais, M. Jurion (charron) et M. Henri Durieux allèrent au Rieu de Condé, pour moi et M. Sinaf le tour de la place. En moins de deux jours, notre souscription terminée montait avec les dons pour la statue de Saint Roch à la somme de sept cents dix francs soixante quinze centimes.


De plus tous les transports de matériaux, toutes les pierres, tout le bois excepté le chêne, douze mille briques environ, ainsi que la main d'œuvre (ouvriers maçons, maréchal, charpentier, menuisier) ont été promis à titre gratuit. Nous pouvons donc commencer un bel ouvrage avec la certitude d'avoir les moyens de la terminer. Pour amener tout mon monde, j'annonce qu'il faut que la chapelle soit terminée pour le 16 du mois d'août, jour de la fête de Saint Roch, pour que rien ne manque à la réalisation d'une si belle entreprise. J'irai, pendant que les fermiers s'empresseront d'amasser les matériaux nécessaires, j'irai, dis-je, à Lille pour faire l'acquisition d'une statue de Saint Roch. J'achetai en effet dans ce voyage la belle statue que nous avons, chez Dammann pour la somme de 160 F".


Mais il fallait d'abord trouver un lieu pour édifier la chapelle, lieu devant se trouver sur le passage des processions (3 par an à cette époque).

dimanche 19 août 2007

Dévotion à Saint Roch







1982 – 2007, que d'années parcourues depuis la réouverture de la chapelle Saint Roch d'Hergnies. De nombreuses personnes ont voulu remettre le culte de Saint Roch dans la mémoire des Hergnisiens, chose qui ne fut pas si facile. Malgré quelques embûches, on peut aujourd'hui affirmer que la dévotion à Saint Roch à dépasser les frontières de notre village et on vient parfois de loin pour assister aux festivités en son honneur.

Mais avant d'en arriver là, beaucoup de bénévoles nous ont aidés dans la restauration de la chapelle, à la préparation des cérémonies mais aussi dans la prière. Deux maires ont beaucoup contribué à ce que "cette belle petite chapelle" fasse partie du patrimoine d'Hergnies : M. Jean Carlier et M. Jacques Schneider. L'aide financière qu'ils ont accordée, a permis de redonner à la chapelle son éclat d'autrefois comme en 1849. Rappelons que c'était aussi un maire, M. Doffenies, qui lança une souscription pour bâtir la chapelle afin de remercier Saint Roch d'avoir arrêter le choléra à Hergnies. Comme si l'histoire se répétait…


Mais n'oublions pas ce cher Père Fabien Carlier, prêtre au grand coeur, qui a aussi contribué au renouveau de la dévotion à Saint Roch. Nous nous souviendrons de ses homélies qui nous laissaient un vrai message contemporain d'amour, de partage et d'amitié, toujours lié à la vie de Saint Roch.

Pélerinage en l'honneur de Saint Roch d'Hergnies

Quelques photos



Association des Amis de Saint Roch d'Hergnies

Bienvenue sur le site de l'Association Des Amis de Saint Roch d'Hergnies.

Fêtes en l'honneur de Saint Roch
le dimanche 26 août 2007.
  • Messe célébrée par l'abbé Dominique FOYER, directeur diocésain des pèlerinages à 15h00
  • Procession de la statue et de la relique à travers les rues d'Hergnies à partir de 16h00
  • Vénération de la relique, bénédiction et distribution des pains de Saint Roch